Revalorisations des salaires
- La CGT demande une augmentation générale de 12% du fait de l’inflation constatée notamment sur les denrées alimentaires et de base.
- Une valorisation des salaires en adéquation avec les coefficients
Augmentations individuelles
- Nous demandons une enveloppe au moins équivalente à 4% de la rémunération contractuelle annuelle 2023 (constatée au 31 décembre 2023), pour les augmentations individuelles qui seront réalisées en 2024.
- Une revalorisation salariale de 3% supplémentaire pour les salariés qui n’ont pas eu d’augmentation depuis 2 ans
Mise en place d’une grille de salaires, afin de réduire les inégalités de traitement entre les salariés
- Ceci afin d’atténuer les différences de salaires entre nouveaux embauchés et anciens salariés. Celles-ci sont effectivement génératrices de tensions, et contribuent à renforcer le turn-over des salariés les plus expérimentés qui vont souvent renforcer nos concurrents.
- Définition de fiches de poste à partir des référentiels métiers, voire de ceux établis
par le SYNTEC pour la classification des métiers. - Revoir l’intitulé du poste occupé et mise en adéquation du référentiel métier avec
les coefficients de la CCN. - Subsidiairement, la CGT demande un talon minimum de +15% pour toutes les catégories socioprofessionnelles au-dessus des minimas de la grille Syntec et :
- Pas de salaires inférieurs à 2 000€ Bruts
- Pas de salaires inférieurs aux PMSS pour les Ingénieurs et Cadres (3 666€
au 01/01/2023) - Ce niveau revendiqué par la CGT permet de garantir les moyens minimas nécessaires à l’existence de chaque salarié dans les conditions d’aujourd’hui, en dehors de tout autre élément de rémunération.
Le SMIC doit être le salaire de première embauche sans diplôme et sans qualification. - Pour la CGT, la qualification du salarié doit être reconnue et rémunérée. Même sans diplôme, après un an de travail au maximum, le salarié est considéré comme qualifié.
Pour chacun des grands niveaux de qualification tels que définis ci-après, le salaire de base minimum garanti devrait être :
Non diplômé : le SMIC, soit 2 000 € brut
Niveau BEP / CAP : 1,2 fois le SMIC, soit 2 400 € brut ;
Niveau Bac (général, professionnel ou technologique) : 1,4 fois le SMIC, soit 2800 € brut ;
Niveau BTS / DUT (BAC +2) : 1,6 fois le SMIC, soit 3 200 € brut ;
Niveau Licence / licence professionnelle (BAC +3) : 1,8 fois le SMIC, soit 3 600 € brut ;
Niveau Master (BAC + 5) : 2 fois le SMIC, soit 4 000 € brut ;
Niveau Doctorat (BAC +8) : 2,3 fois le SMIC soit 4 600 € brut
Durée effective et organisation du travail
Réduction du temps de travail à 32h payées 35h et mise en place d’un outil de mesure du temps de travail effectif.
Pour la CGT, la revendication d’une réduction du temps de travail sans perte de salaire ne manque d’arguments : en France, elle s’avère concluante dans les entreprises où elle a été mise en œuvre (Bosch, Airbus Nantes…) et l’idée gagne du terrain en Europe.
Des expérimentations ont été lancées dans plusieurs pays (Autriche, Allemagne, Espagne…) et la confédération européenne des syndicats (CES) s’est prononcée « pour des négociations sur une réduction de la semaine de travail sans réduction de salaire ». De plus, déjà très élevée dans l’industrie et les services, la productivité française est encore appelée à s’accroître en lien avec la robotisation et la numérisation. « Tout doit donc être fait pour donner plus de poids aux salariés afin d’assurer un partage juste et efficace des gains de productivité ».
Les exemples d’entreprises françaises ou étrangères ayant franchi le pas de la réduction du temps de travail sont maintenant nombreux, à 32h par semaine, ou sur une semaine de 4 jours, nous en connaissons tous, nous savons que c’est possible.
Prise en charge, sur la base des barèmes Urssaf, des frais engagés par les salariés en télétravail
Par opposition au télétravail imposé pour des raisons d’économie ou de place, il ne doit pas être à la charge du salarié. La CGT demande une prise en compte à hauteur de 3€ par journée de télétravail effectuée.
Indemnités kilométriques
La CGT HELPLINE demande que les Indemnités kilométriques soient indexées
sur le barème fiscal en vigueur.
Titres-restaurants
Pour être exonérée des cotisations sociales et de CSG-CRDS, la participation de l’employeur au financement des titres-restaurant doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre et ne pas dépasser la limite de 6,91 € au 1er janvier 2023.
Nous demandons une participation de 5.94€ de l’employeur contre une participation de 4.06€ des salariés. Cela ne peut se mettre en place qu’en cas de revalorisation des salaires au regard de l’inflation, soit 9,90 € le titre (valeur
faciale.
Mesures Green
Sans toucher aux remboursements déjà mis en place à HELPLINE comme le remboursement des transports publics à hauteur de 50%
Possibilité d’utiliser vélo, scooter, voiture électrique.
Revalorisation budget ASC
Le budget alloué aux actions sociales et culturelles est actuellement plafonné sur les textes de loi fixant son seuil à 0.22% Ce respect strict de la loi a pour conséquence de n’offrir qu’un budget de 86.95€ par salarié et par an, c’est-à-dire moins d’une place de cinéma par mois, ce qui est assez rare pour une entreprise comparable à la nôtre…
Par ailleurs, nous rappelons que les prestataires du CSE ont également eu à relever leurs tarifs de vente. C’est
pourquoi nous appelons à la négociation d’un accord qui nous permette de franchir le seuil de 0.22% et de pouvoir nous rapprocher d’un niveau plus raisonnable et au moins égal à 1% de la masse salariale.
Égalité hommes/femmes rattrapage des salaires et des coefficients
Atteinte immédiate de l’égalité salariale femme/homme avec requalification des postes occupés par les femmes vis-à-vis de la grille de la convention collective (coefficients).
Par ailleurs, la CGT HELPLINE conteste avoir reçu un réel « bilan des actions engagées » tel qu’il était prévu dans le plan d’action. En effet les éléments communiqués par l’employeur ne permettent pas de relier strictement les résultats donnés au plan d’action, et le manque de détail ne permet pas de constater une réelle évolution de l’égalité Femmes/Hommes dans l’entreprise.« Article 3 – Suivi du Plan d’action L’ensemble des objectifs et le bilan des actions engagées telles que prévues au présent plan d’action, feront l’objet d’un suivi transmis aux organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et d’une information annuelle au Comité Economique et Social. »La CGT HELPLINE appelle donc la Direction à définir conjointement avec les organisations syndicales, un tableau de suivi efficace, voire à renégocier un accord sur le sujet.
Prime sur la valeur ajoutée
Le dispositif sur la prime de la valeur ajouté a été étendu et renouvelé par le gouvernement pour la période 2023 – 2024 selon les principes suivants :
La PPV continuera de s’appliquer à partir de 2024 selon les modalités suivantes
• Versement possible à tous les salariés
• Exonération de cotisations sociales (sauf de la CSG et la CRDS)
• Suppression de l’exonération d’impôt sur le revenu
Les montants maximum (3 000 ou 6 000 euros) resteront inchangés, ainsi que les conditions de versement (en une à quatre fois par année civile).
Au regard de l’inflation exceptionnelle qui a débuté en 2022 et qui ne semble pas se résorber sur 2023, la CGT estime que ce dispositif permet de répondre ponctuellement à ces problématiques d’inflation.
Néanmoins si la CGT s’est réjouie que l’entreprise commence par utiliser ce dispositif. En 2022 il semble important de noter que la situation du pouvoir d’achat a empiré durant l’année 2023 lié au fait que les salaires sont désindexés de cette inflation et que celle-ci atteint cette année plus de 10% (malgré les tentatives de l’INSEE de lisser cette dernière à 6.4%)
Au regard de la situation économique et financière exceptionnellement bonne de la société Helpline, la CGT estime qu’un effort supplémentaire serait non seulement appréciable pour l’ensemble des salariés mais nécessaire pour
contrecarrer la perte de pouvoir d’achat des salariés Helpline en raison de la baisse globale du pouvoir d’achat observé tant dans notre Pays que pour l’ensemble des salariés de l’entreprise.
La CGT estime que l’entreprise devrait porter à minima le montant de la prime pour la valeur ajoutée à 2000 euros pour l’ensemble des raisons évoqué ci-dessus
Mesure Générale
Dans le cadre de sa politique RSE l’employeur a mis en place via ses prestataires, une politique incitative à la réduction des gobelets dans les distributeurs de boisson. Compte-tenu de l’impact sur le prix de ces dernières
nous demandons à l’entreprise de fournir un mug à tous les salariés de l’entreprise comme elle le fait déjà pour les nouveaux arrivants.
Compte Epargne Temps
Les disparités de temps de travail existantes dans l’entreprise, notamment dans les populations CADRES et la monétisation des jours RTT voulue par le Gouvernement, nous incitent une nouvelle fois à demander la mise en place d’un compte épargne temps.
En effet, la capitalisation des heures de travail doit permettre aux salariés de créditer un compteur de droits et profiter de leur temps de repos, voire d’en faire don conformément à l’accord sur le don de jours au bénéfice des salariés dont la situation personnelle le mérite (aidants ou soumis à des contraintes familiales fortes).
Nous rappelons par ailleurs que ce genre de dispositif est largement plébiscité par les salariés Cadres et qu’il n’est pas sans intérêt pour des personnes recherchant un emploi dans cette catégorie professionnelle qui connait un
turn-over conséquent chez HELPLINE.
Dispositif d’intéressement
Compte-tenu du contexte économique et des tensions sur le niveau de vie des salariés, la CGT HELPLINE réitère sa demande de mise en place d’un dispositif d’intéressement aux résultats de l’entreprise pour tous. Les conséquences très positives d’un complément de salaire sur la base des résultats de l’entreprise ayant très clairement démontrés leur intérêt pour une toute petite partie des personnels de l’entreprise en 2023, il semble légitime de pouvoir proposer un dispositif basé sur le même type de calcul à tous les salariés.
Mutuelle
Augmentation de la part employeur pour faire face à la mesure de 10% d’augmentation moyenne tarifaire que va devoir supporter les salariés pour 2024.