La Direction HELPLINE a jugé opportun de clore le 11 juin le cycle de négociation sur le système de primes dont l’échéance est pourtant fixée au 30 du même mois, et a décidé d’instaurer de manière unilatérale une prime de 1000€ bruts annuels assortie de critères d’exclusions élargis par rapport à l’ancien système, voire discriminatoire notamment pour les salariées se trouvant en congés prénatal et/ou postnatal. Alors on s’interroge :
Cette situation vous paraît-elle juste ? Estimez-vous que les efforts qu’on vous demande au quotidien méritent moins que le maintien du pouvoir d’achat, et ce depuis plusieurs années ? Vos organisations syndicales pensent au contraire qu’il est grand temps de réagir et de montrer à la direction qui fait la richesse de l’Entreprise par son travail au quotidien.
L’intersyndicale historique HELPLINE s’est formée à cette occasion et conformément à ce qu’elle annonçait cette semaine, elle appelle les salariés HELPLINE à
Cesser le travail ce mardi 30 juin
Afin de faire entendre à la Direction que le dialogue social et la négociation de fond ne sauraient être remplacés par une simple négociation de forme, surtout lorsqu’il s’agit du pouvoir d’achat des salariés qui contribuent activement aux bons résultats de l’entreprise, permettant une distribution de dividendes confortable aux quelques actionnaires pendant que la participation se réduit d’années en années.
Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, et CGT appellent donc à une journée de grève forte ce mardi éventuellement reconductible et comptent sur votre mobilisation pour faire en sorte que de véritables négociations soient ré ouvertes d’urgence pour la mise en place d’un système juste et équitable !
Soyons tous unis et ne nous laissons pas intimider pour défendre nos intérêts et obtenir, nous aussi, le fruit des bons résultats de chacun !
Cesser le travail pour défendre des revendications professionnelles est un droit constitutionnel reconnu à tout salarié (cadre ou non cadre) qu’il soit chez le client ou dans les locaux de l’Entreprise, tant qu’il est exercé dans des conditions normales (sans violence, séquestration, dégradations de matériel, entrave à liberté de ceux qui veulent continuer à travailler). Rappelons que sauf faute lourde, l’exercice de droit de grève ne peut justifier ni sanction, ni licenciement. Enfin, contrairement à une idée répandue les sociétés du droit privé (hors mission de service public) ne sont soumises à aucune obligation de préavis.
N’oubliez pas de consulter vos délégués syndicaux et/ou le site web www.cgthelpline.fr pour vous informer sur vos droits à la grève et éviter les éventuelles pressions de la Direction.
ENSEMBLE, NE LACHONS RIEN !